中法纵横在2021阿维尼翁戏剧节

LE SPECTACLE VIVANT ET L’ÉCOLOGIE

Comment conciliera-t-on spectacle vivant et écologie, alors qu’il s’agit de changer de paradigme ? Quelles seront les transformations à la fois du contenu artistique des œuvres et de leur mode de production et de diffusion ?

Distribution

• (Ré)concilier art et écologie, avec Jacques Attali écrivain et économiste

• Quelle transformation du contenu artistique des oeuvres ? avec Valérie Baran directrice du Tangram à Évreux
• Changer de paradigme, avec Catherine Blondeau directrice du Grand T Théâtre de Loire-Atlantique, Amadea Kostrzewa responsable de mobilisation climat-environnement à Paris 2024
• Quelle transformation de la production et de la diffusion des œuvres ? avec Stéphanie Aubin directrice de la Maison des Métallos, Nicolas Dubourg président du Syndeac
• Un regard depuis l’étranger avec Wang Jing directrice d’Hybridités France-Chine

MOLIÈRE INTEMPESTIF ?

Molière est devenu un monument, le monument théâtral du 17ème siècle, le comédien! l’auteur, et le chef de troupe comique de l’âge classique, qu’on exporte et qu’on traduit un peu partout dans le monde et dont le seul nom suffit à évoquer l’esprit de la langue et du théâtre français. Molière est statufié dans l’histoire littéraire parmi les auteurs classiques et consensuels. Mais cela convient-il vraiment à sa présence aujourd’hui ? N’y-a-t-il pas là le risque de figer son rôle dans la seule culture française lettrée de son temps? alors qu’il hante les cultures populaires depuis des siècles? N’y-a-t-il pas là le risque d’oublier les interprétations et la complexité des pratiques scéniques qu’il favorise de son époque jusqu’à nos jours ? Molière au contraire dérange, provoque le désordre, crée les polémiques et fabrique de l’imprévus. Et pas seulement à son époque ; sa force dérangeante voyage jusque à l’autre bout du monde et continue, comme on le verra, de déstabiliser encore aujourd’hui et de produire au présent un travail critique du passé. « Scapin, allégorie du théâtre, combat l’imposture au nom de l’honneur, à coups de bâton de théâtre, et avec violence. Comme si Molière, dans cette farce si « divertissante », apparemment si lisse, corrigeait tout ce que cette damnée imposture lui avait faire endurer au cours de sa carrière, comme si, au contraire de ce que pensent bien des critiques, il n’avait aucunement baissé les bras, à la fin des années 1660, devant les bons apôtres de l’hypocrisie. », Christian Biet, « Les Fourberies de Scapin », mise en scène Jean-Louis Benoit, Encyclopædia universalis. Cet atelier de pensée est aussi un hommage à Christian Biet.

Distribution

Avec Léo Cohen-Paperman, Émilien Diard-Detœuf et Julien Romelard du Nouveau Théâtre Populaire, Martial Poirson professeur à l’Université Paris 8, Olivier Py

Animé par Wang Jing directrice d’Hybridités France-Chine