Présentation de l’exposition
Exposition « Témoignages Communs: 1937 Le Massacre de Nankin»
Lieu de l’exposition: le Mémorial de Caen,Esplanade Général Eisenhower CS 55026,14 050 Caen Cedex 4
Durée de l’exposition: du 23 Octobre au 15 Décembre
Organisation: Nanjing International Culture Association, The Memorial Hall of the Victims in Nanjing Massacre by Japanese Invaders, Le Mémorial de Caen
Soutiens: China Foundation for Human Rights, China Society for Human Rights Studies, Jiangsu International Culture Association
Partenaire en France: l’Association Hybridités France-Chine
Plus d’infos: http://www.memorial-caen.fr/expositions-evenements/expositions-temporaires/1937-massacre-nankin
« Il est impossible de comprendre la Seconde Guerre mondiale sans s’intéresser à la guerre sino-japonaise, qui a provoqué selon les sources, la mort de 20 à 35 millions de personnes pour la seule Chine, de 1937 à 1945. »
— Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial de Caen
Cette exposition « Témoignages Communs », réalisée par les équipes du Mémorial de Nankin, porte sur l’un des conflits les plus meurtriers de l’histoire contemporaine, et pourtant souvent ignoré de la mémoire occidentale de la Seconde Guerre mondiale.
Inauguré en 1985, le Mémorial de Nankin est le plus important musée chinois consacré à l’histoire de la guerre sino-japonaise. Une grande partie des documents et témoignages recueillis par le mémorial de Nankin pour cette exposition provient de témoins occidentaux présents à Nankin pendant ces événements.
Cette exposition a composé 4 parties :
- Partie I : Atrocités commises à nankin par l’armée japonaise
- Partie II : Secours apportes aux victimes par les européens et les américains
- Partie III : Reportages historiques par les médias occidentaux
- Partie IV : Garder l’histoire à l’esprit et maintenir la paix
Plus de 270 photos seront exposées ainsi que des dizaines d’objets, de lettres, de témoignages et de vidéos, qui viendront étayer et illustrer différents thèmes présentés de façon chronologique, dans le but de distinguer un avant et un après « Nankin ».
Le Mémorial de Caen est aujourd’hui le premier musée historique et mémoriel à présenter cet épisode dramatique de l’histoire de la Chine et de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre d’un partenariat avec Nankin.
Depuis 2010, il propose à ses visiteurs un espace dédié à cette guerre et ses brutalités.
En 2017, à l’occasion du 80e anniversaire du dé- but de la Seconde Guerre mondiale en Chine, l’Université de Caen et le Mémorial de Caen proposeront un colloque international sur la question des crimes de masse.
Atrocités commises à nankin par l’armée japonaise
La guerre sino-japonaise démarre le 7 juillet 1937 avec l’incident du Pont Marco Polo. La ville de Nankin est prise le 13 décembre suivant par l’armée japonaise.
Nankin, alors capitale de la République de Chine, symbolise l’horreur de cette guerre. Le massacre de masse de sa population qui dure six semaines compte, selon le jugement du Tribunal des crimes de guerre de Nankin en 1947, plus de 300 000 morts. En 1948, le Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient de Tokyo juge le nombre de morts à plus de 200 000, nombre qui ne tient cependant pas compte des personnes dont les corps ont disparu.
Parmi les documents originaux seront présentés des textes, des journaux intimes, des photographies utilisées par la presse internationale de l’époque pour rendre compte des 6 semaines de Nankin.
Secours apportes aux victimes par les européens et les américains
Une partie des membres du Comité international de la zone de sécurité de Nankin.
De gauche à droite : Ernest Forster (États-Unis), Wilson P. Mills (États-Unis), John Rabe (Allemagne), Lewis S.C. Smythe (États-Unis), Eduard Sperling (Allemagne) et George Fitch (États-Unis).
Reportages historiques par les médias occidentaux
John Magee (1884 – 1953)
Pasteur américain, membre du Comité international de la zone de sécurité de Nankin et président du Comité de la Croix-Rouge internationale à Nankin. À l’aide d’une caméra 16 mm, il a filmé des atrocités commises à Nankin par l’armée japonaise.
Garder l’histoire à l’esprit et maintenir la paix
Le Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient où a lieu le procès contre les criminels de guerre japonais de mai 1946 à novembre 1948.
Cressons violets chinois, emblème de la paix.
Cérémonie d’ouverture de l’exposition
Près de 300 invités sont assistés à la cérémonie d’ouverture, et ont ensuite visité l’exposition. AFP, France 3, Radio France, Ouest-France, etc. ont rapportés la cérémonie d’ouverture pour le premier temps.
La conférence de presse, 11 :30 au 22 octobre
Jianjun Zhang, directeur du Mémorial de Nankin et Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial de Caen, ont signé un accord d’amitié et de coopération à long terme.
©Jonathan Konitz
La cérémonie d’ouverture de l’exposition a commencé a 14:30 au 22 octobre au hall du Mémorial de Caen, présidée par Stéphane Grimaldi.
©Stéphane Geufroi
Zhai Jun, ambassador of China, Bruno, marie of Caen and also the president of Memorial of Caen, Wang Jianlin, vice secretary of China Foundation for Human Rights et Yang Liqun, Zhang Jianjun, vice-director du Jiangsu International Culture Association ont donné leurs paroles.
©龙宇华
Zhai Jun et Bruno ont visité l’exposition.
Reportage de AFP
CAEN, 22 oct 2016 (AFP)
A Caen, une exposition chinoise sur le massacre de Nankin
Le Mémorial de Caen propose jusqu’au 15 décembre une exposition chinoise sur le massacre de Nankin, une série d’atrocités commises dans cette ville par l’armée impériale japonaise en 1937 qui a fait, selon Pékin, quelque 300.000 victimes.
Les six semaines de Nankin a été réalisée pour le Mémorial de Caen par les équipes du Mémorial de Nankin qui est le plus important musée chinois consacré à l’histoire de la guerre sino-japonaise, précise Stéphane Grimaldi le directeur du Mémorial de Caen.
L’exposition qui s’étend sur 800 m2 a été inaugurée samedi en présence de Zhai Jun, l’ambassadeur chinois, de Zhang Jianjun, directeur du Mémorial de Nankin et d’une délégation d’une quarantaine de personnes venues de Pékin et de Nankin.
Episode le plus sanglant de la guerre sino-japonaise (1937-1945), le massacre de Nankin, alors capitale de la Chine, démarre le 13 décembre 1937 et dure six semaines.
Il y a une logique de violence de masse de la part de l’armée japonaise. Civils comme militaires sont enterrés vivants, brûlés vivants, torturés, et souvent décapités, la décapitation au sabre entrant dans le code d’honneur de l’armée japonaise, explique Emmanuel Thiébot, historien au Mémorial de Caen.
Les Chinois estiment à 300.000 le nombre de victimes du massacre de Nankin. Selon des universitaires étrangers, le nombre de victimes serait moins élevé. La guerre sino-japonaise a elle-même fait entre 20 et 35 millions de morts pour la seule Chine de 1937 à 1945, selon le Mémorial de Caen.
Parmi les documents exposés sont présentés des journaux intimes, des photographies, des articles de la presse internationale de l’époque. Car il est peu présent dans la mémoire occidentale, le massacre de Nankin fut autant couvert par la presse internationale que Guernica, écrasé sous les bombes pendant la guerre d’Espagne en 1937, souligne M. Thiébot.
Le massacre de Nankin, comme les autres exactions perpétrées par les militaires nippons en Asie continentale avant et pendant la Seconde guerre mondiale, est la source de tensions récurrentes entre Pékin et Tokyo.
La position officielle du Japon est que le meurtre d’un grand nombre de non-combattants, des pillages et autres actes ont été commis, mais qu’il est difficile de déterminer; le nombre exact de victimes. Des nationalistes nient cependant ces atrocités. Les documents relatifs au massacre de Nankin ont été inscrits en 2015 sur le Registre de la mémoire du monde de Unesco. Le Japon avait alors protesté.
Montage de l’exposition
©Stéphane Geufroi
Les préparations de la cérémonie d’ouverture de l’exposition réalisées par des équipes français et chinois.
Notre équipe clé :
Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial de Caen, Lu Yanfei, responsable d’exécution de l’exposition, Zhang Ming, le curateur de l’exposition, Wang Jing, responsable d’exécution en France, Zhanghui, coodinatrice, Rodin, assistant de projet
Les équipes de Mémorial de Caen ont travaillé avec celles du Mémorial de Nankin
Moulin, vice-directeur du Mémorial de Caen, Zhang Jianjun, directeur du Mémorial de Nankin et notre équipe Français et chinois
Frank Marie, directeur technique du Mémorial de Caen et Wang Jing, responsable de l’Association Hybridités France-Chine
Zhang Ming, curateur de l’exposition, Jean Baptiste, directeur technique de l’Association Hybridités France-Chine, Zhanghui, coodinatrice
Merci beaucoup à tous ceux qui ont soutenu cette exposition !
Vive la Paix !
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