© Pascal Victor
Liliom
Texte : Ferenc Molnár
Mise en scène : Jean Bellorini
Traduction : Kristina Rády, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas / Traduction en chinois : Jing Wang
Scénographie et lumière : Jean Bellorini
Musique : Jean Bellorini, Lidwine de Royer Dupré, Hugo Sablic, Sébastien Trouvé
Costumes : Laurianne Scimemi, assistée de Marta Rossi
Maquillage : Laurence Aué
Avec : Julien Bouanich, Amandine Calsat, Delphine Cottu, Jacques Hadjaje, Clara Mayer, Julien Cigana, Teddy Melis, Marc Plas, Morgane Le Cuff, Hugo Sablic, Sébastien Trouvé, Damien Vigouroux
Equipe technique : Luc Muscillo, Guillaume Chapeleau, Frédéric Gillmann, François Sallé
Dates :
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Les 29, 30 et 31 mars 2019 à 19h30 au Théâtre d’Art du Peuple de Pékin
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Les 5 et 6 avril 2019 à 19h au Grand Théâtre de Harbin
Durée : 2h05
Créé en octobre 2014
Production : Théâtre Gérard Philipe, CDN de Saint-Denis
Organisation : Association Hybridités France-Chine
Avec le soutien de l’Institut français
© Pascal Victor
Présentation
« Liliom, [une pièce écrite en 1909 par l’écrivain Hongrois Ferenc Molnár], raconte l’histoire d’un bonimenteur de foire, d’un voyou à la gueule d’ange qui règne sur ce royaume d’illusions ; il tombe amoureux d’une petite bonne, Julie. Leur histoire naissante ouvre un champ de liberté et d’espoir, le changement devient possible. Mais le cercle se referme : le chômage, les magouilles, la misère et les coups font leur apparition. Au milieu de cette résignation sourde et de ce désespoir, un avenir pointe son nez. L’enfant s’annonce et Liliom se reprend à rêver. Il projette un départ en Amérique pour sa future famille. Mais pour financer ce voyage, il lui faut commettre un acte qui l’entraînera vers la chute…
La pièce est énigmatique. C’est une fable. Il y a alternance de réalisme et d’onirisme. Liliom est un personnage qui tourne en rond, il est de ceux qui restent sur le bas-côté de la route. Il est incapable d’être l’auteur de sa propre vie. Incapable de devenir adulte. Les personnages ont des rêves – ils ont la tête dans les étoiles – mais la violence de leur réalité les ancre bien sur terre.
Enfin, il y a dans Liliom, grâce à l’écriture de Ferenc Molnár, un rapport particulier à la langue. On sent à quel point l’homme privé de langage reste emprisonné. C’est donc à travers cette dénonciation un hymne à la littérature, un hymne au théâtre de la parole.
Selon moi, Liliom doit être traité sur le mode de la varietà, avec des passages incessants du rire aux larmes. Et puis il y a la présence de l’homme pauvrement vêtu qui nous raconte l’histoire. Il est le battement de cœur du récit. On ne doit jamais oublier que l’on est au théâtre. »
Jean Bellorini
Jean Bellorini
© Guillaume Chapeleau
Jean Bellorini s’est formé à l’école Claude Mathieu. Il crée en 2001 la Compagnie Air de Lune, au sein de laquelle il met en scène plusieurs spectacles (entre autres La Mouette de Tchekhov en 2003, et L’Opérette, un acte de l’Opérette imaginaire de Valère Novarina en 2010). En 2012 il met en scène Paroles gelées, d’après un épisode du Quart Livre de Rabelais, puis en 2013 Liliom ou La Vie et la Mort d’un vaurien de Ferenc Molnár, au Printemps des Comédiens (Montpellier). Il reçoit en 2014 le Molière du meilleur metteur en scène d’un spectacle du théâtre public pour ses deux mises en scènes Paroles gelées et La Bonne Âme du Se-Tchouan. Il dirige le Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis depuis janvier 2014.
Action culturelle
- Le 30 mars 2019 au Théâtre d’Art du Peuple de Pékin
10h : rencontre avec le public
13h30 : échange autour de la scénographie de Liliom avec les étudiants de l’Académie Centrale des Beaux-Arts de Chine
14h30 : rencontre avec les jeunes comédiens du Théâtre d’Art du Peuple
- Le 31 mars 2019 à l’Académie Centrale des Beaux-Arts de Chine
10h : rencontre et atelier avec des étudiants des Beaux-Arts
© Pascal Victor
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